Le Fonds de dotation pour la mémoire harkie (FMH), a été créé en 2011 par AJIR pour les Harkis-France (Association Justice Information Réparation).
Est un Fonds destiné à obtenir les moyens d’agir, de manière directe ou indirecte, pour :
Des réalisations :
Depuis sa création le FMH a réalisé ou aidé à la réalisation de nombreux projets dont notamment :
Pistes de travail :
Pour les années à venir et en fonction des moyens obtenus Le FMH pourra s’atteler à
Arrivé en novembre 1962, au camp Joffre à Rivesaltes puis transfert au Hameau de Forestage du Muy (Var) en août 1964. Scolarisé à l’âge de 11 ans dans l’école du Muy puis départ en avril/mai 1966 pour la Normandie (Rouen)…
Après des études comptables intègre EDF/GDF en mai 1981 et retraité depuis avril 2017.
Intérêt pour la question Harkie dès 1975/76 (avec les grèves de la faim à Evreux puis la Madeleine à Paris). Rejoint la CFMRAA de LARADJI M’hamed après l’occupation de Saint Maurice l’Ardoise, Bias et son arrestation à Perpignan. Milite ensuite dans d’autres associations régionales et membre fondateur de AJIR-France dont il devient président de 2005 à 2007 et en 2011 trésorier du FMH…
Chevalier de la légion d’honneur
Né au camp Joffre de Rivesaltes en 1962, (où son frère jumeau décède), sa famille passe par le camp de Bourg-Lastic, le hameau de forestage de Rivesaltes, avant de venir en 1964 au hameau de Timgad à Mouans-Sartoux.
Après un CAP de carrossier automobile, il travaille dix ans chez Renault.
Passionné de football, il intègre le club de Mougins, où il passe ses diplômes d’éducateur en charge des enfants de 6 à 8 ans.
En 1985, création de l’Association des Harkis de Mouans-Sartoux, qu’il préside jusqu’en 1997, puis président des Harkis de Grasse. Cofondateur en 2003 d’un Collectif qui regroupe les cinq associations des Alpes-Maritimes dont il est actuellement Président.
En 2008, élu Conseiller municipal à la ville de Grasse ; en 2014 conseiller délégué aux Anciens Combattants; en 2020 Adjoint au
Maire et conseiller communautaire de l’Agglomération du Pays de Grasse.
Depuis 2016 élu au Conseil d’ Administration de l’O.N.A.C des Alpes-Maritimes, membre de la commission des Mémoires.
Chevalier de L’Ordre National du Mérite.
Je m’engage au F.M.H, afin d’apporter mon expérience et mon savoir sur le travail de mémoire des Harkis et transmettre notre histoire aux jeunes générations avec un travail collectif de reconnaissance et de réparation.
Né le 30 Décembre 1958 à Edmond-Daudet ALGERIE. Rapatrié d’Algérie en juin 1962 . Marié, père de six enfants deux filles et quatre garçons.
Titulaire d’une Licence Professionnelle en Sciences de Gestion de Production Industrielle obtenu à l’IUT de Besançon. Il travail au sein de la société Amphénol FCI, Besançon, Technicien Production Team Leader .
Depuis 1985 membre actif bénévole aux seins de différentes associations, d’Anciens Combattants Rapatriés d’Algérie, socioculturelles et sportives, et depuis 1995 Président de l’association départementale FCRTG (Francs-Comtois Rapatriés Toutes Générations). Administrateur au GBH (Grand Besançon Habitat) depuis 2014 à ce jour.
Son engagement vient de la volonté d’obtenir une réelle reconnaissance et réparation pour notre communauté Harki. Militer avec Mohand HAMOUMOU et Mohamed HADDOUCHE et depuis peu le groupe que nous formons me conforte dans la réussite de nos objectifs.
Chevalier de l’Ordre National du Mérite
Né en 1959 à Nédroma (Tlemcen), sa famille, rapatriée en 1962 au camp de Rivesaltes s’installe à Valence (26) puis à Villeurbanne (69).
Après des études universitaires et le service militaire comme officier, il crée son entreprise en 1984 de fabrication de tissus pour le prêt à porter.
En 2005, après la crise du Textile, devient cadre commercial dans un groupe papetier jusqu’en 2017. Aujourd’hui, entrepreneur indépendant, il exerce les fonctions de Consultant Formateur au sein d’un organisme dans lequel il est associé.
Il s’engage auprès de Rabah KHELIFF, dans les années 90, pour la défense des droits des harkis.
Co-fondateur de l’Association des Enfants d’Anciens Combattants Français Musulmans (ADEACFM), qui deviendra par la suite AJIR Rhône, il en assurera la Présidence jusqu’en 2007.
Aujourd’hui, il est Vice-Président National au sein de l’UNACFME (Union Nationale des Anciens Combattants Français Musulmans et leurs Enfants), présidée par Aziz MELIANI.
Élu sur sa commune depuis 2008, il en devient le 1e Adjoint en 2014 en charge du développement Économique et de l’Emploi/Insertion. Élu à la Métropole de Lyon jusqu’en 2020, il travaillera également sur ces sujets.
Chevalier dans l’ordre National du Mérite.
Née en Algérie à Perrégaux (Oran). Elle est arrivée avec sa mère, en métropole en octobre 1961, à l’âge de 2 mois. Son père engagé dans l’armée française, fut membre des formations supplétives.
Après un passage à la Citadelle de Doullens, dans la Somme. Elle a séjourné avec la famille, au camp de Bias (département 47) de 1965 à 1975. Ce n’est qu’à partir de 1975, date du départ du camp, pour un accueil plus chaleureux dans une petite commune rurale du Lot-et-Garonne.
Après des études supérieures à Bordeaux, en langues étrangères appliquées, a travaillé durant 10 années, comme assistante bilingue, à Neuilly sur Seine (cabinet d’architecte puis cabinet d’Avocats).
Actuellement fonctionnaire territoriale dans une mairie du Lot et Garonne, au sein du CCAS, elle exerce en tant que travailleur social.
La force de son engagement au sein de AJIR et du FMH au côté de Monsieur Mohand Hamoumou, et d’une équipe soudée et force de réflexion, s’inscrit dans un combat collectif œuvrant pour l’intérêt général.
Elle est fille de harki, passée par Saint Maurice l’Ardoise, puis au Logis d’Anne jusqu’en 1971.
Sa famille s’installe ensuite à Vinon sur Verdon (Var).
Mère d’une famille de quatre enfants, assistante maternelle, téléconseillère, puis associée d’une TPE de propreté depuis 2008, avec son époux et son fils aîné.
Elle est membre d’Ajir France et de l'association RHMRH.
Son engagement est avant tout pour l’honneur de ses parents. Elle tient à une reconnaissance officielle de la responsabilité de l’état français concernant le désarmement, l’abandon et le massacre des harkis en Algérie sans oublier l’accueil indigne des familles en métropole.
Ses parents, arrivés en France en 1962, ont transité par le camp de Saint Maurice L’Ardoise, le château de LASCOURS en 1968 puis quelques mois plus tard, ils ont rejoint leur famille à Dreux.
Il est arrivé au monde en 1969 dans la ville de Dreux. Aujourd’hui marié et père de trois enfants.
Il suis architecte solution en informatique dans un grand groupe français.
Après avoir lu le livre « Et ils sont devenus harkis » de Mohand HAMOUMOU, lors de sa parution, il décide de s’engager pour faire valoir les droits des harkis.
Il fut président de l’ADER (Association pour la Dynamique et l’Expression des Rapatriés) pendant plusieurs années puis il rejoint AJIR France et le FMH lors de leur création.
Actuellement il est adjoint au Maire de la ville de Dreux chargé du Développement de l'e-administration, la smart city, l'aménagement des Infrastructures Numériques et Informatiques, le Guichet unique et les relations avec les usagers.
Né en Algérie à Tighanimine (Aurès)
Je suis arrivée, avec mes parents et ma sœur, en métropole fin 1962, à l’âge de 8 ans. Mon père fut membre des formations supplétives et invalide de guerre.
Après un passage à Saint Maurice l’Ardoise dans le Gard en 1962-63, un séjour au camp de Bias, dans le Lot et Garonne, de 1963 à 1965, nous nous installons, ensuite, définitivement à Grand Couronne en Seine Maritime, département normand.
Après des études supérieures à Rouen puis à Paris, je suis devenu enseignant en sciences et techniques industrielles en lycée général et technologique durant 3 ans puis en classe préparatoire aux grandes écoles pendant 27 ans. Depuis 9 ans, je travaille au ministère de l’éducation nationale comme inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche.
Mon engagement dans le milieu associatif débute dans les années 80 en rejoignant la CFMRAA de LARADJI M’hamed, ensuite dans AJIR-France et comme membre fondateur du FMH.
Natif de Cherchell, il est arrivé en 1962 au Camp Joffre à Rivesaltes (PO). Ensuite passage par Lourdes avant d’atterrir au Couvent Royal de la Basilique de Saint-Maximin-La-Sainte-Baume (Var).
Après des études techniques, il a servi en qualité d’agent de maîtrise aux Services Techniques de la ville de St Maximin où il est toujours en fonction mais au Service Culturel.
Son engagement vis-à-vis de la question Harkie est ancien au travers de nombreuses activités et projets menés à terme (accompagnement et soutien pédagogique, aides à la recherche et à la création d’emplois et à l’accession à la propriété, organisation de conférences et colloques, …).
Fondateur et animateur de l’association Mémoire d’Armée d’Afrique, il est aussi vice-président de la MHeMO chargé de la mémoire et de la pédagogie.
Chevalier de l’Ordre National du Mérite
Il est arrivé, à l’âge de 8 ans, en 1962 à Rivesaltes avec sa famille. Après 2 ans d’enfermement, son père ancien Harki, est affecté à l’ONF et la famille s’installe au hameau de forestage de Mouans-Sartoux (06).
A ses 18 ans, muni d’un CAP d’ébéniste, il intègre la fonction publique… Aujourd’hui il est retraité.
Devenu majeur, il crée la première association d’enfants de Harkis : « Mon cri de Colère » au côté de M’hamed LARADJI, Rabah KHELIF, Mohamed BENKOUDA…
En 1982, il devient Président du Comité d’Action Civique des Harkis de Cannes, Vice Président de l’Union Départementale des Harkis 06, Directeur de la Publication du Journal « Le Trait d’Union », puis Rédacteur au Journal « l’Eveil des Harkis ». Il a co-organisé les premières manifestations pour dénoncer les conditions de vies dans les camps de transit, par des actions spectaculaires : grèves de la faim, barrages sur les autoroutes, réunions de protestation, diners débats sur l’Histoire des Harkis … Son engagement lui vaudra un internement, suivi d’une incarcération « pour troubles à l’ordre public »…
Après 40 ans de militantisme, et soif de justice pour la Reconnaissance et la Mémoire des Harkis, il rejoint AJIR-France et le FMH .
Elle est fille de Harki, son papa, ancien des forces supplétives, a servi en qualité de GMS dans la région de Constantine. Née à Villars en Algérie, prés Annaba (Bône)…
A l’heure de l’exil des Harkis, arrivée 5 ans en 1962, elle pensait que c’était un déménagement…puisque pour elle l’Algérie et la France, c’était le même pays!!! C’est durant son adolescence, et les conditions de vie déplorables dans les camps de transit et d’internement comme Bias, Villeneuve sur Lot, l’Escaréne dans les Alpes-Maritimes, qu’elle commence à forger les premières réponses à toutes les questions qui lui viennent…
L’exil de ses parents, leurs souffrances morales et physiques, le déracinement, lui ouvrent les yeux sur une histoire longtemps occultée par les pouvoirs successifs, et que ses parents ne parvenaient pas à lui expliquer. Leur choix pour une patrie qui les a abandonnés comme une mère indigne qui abandonne ses propres enfants….
C’est dans ce contexte déshumanisé, qu’elle renoue avec ses racines. Cette souffrance morale et physique l’a fait monter dans le train en marche pour rejoindre les combats et de luttes pour la reconnaissance et la Mémoire des Harkis…
Elle rejoint AJIR-France et le FMH, pour ré-ouvrir ce dossier douloureux occulté depuis 59 ans. C’est tout le sens de son engagement.
AJIR : Association Justice Information Réparation, pour les Harkis. Contact : ajirfrancecontact@gmail.com Association loi 1901 - tout don à l'association est éligible aux réductions d'impôts