18/01/2022
Cette convention portera sur trois tomes qui retraceront l'histoire et le parcours des Harkis et leurs familles. Le premier tome paraitra avant le 25 septembre 2022 pour marquer le soixantième anniversaire de l'arrivée des Harkis et de leurs familles en France...
Axel Graisely est le scénariste qui écrira le déroulé des 3 fascicules qui sera soumis à un comité scientifique de 3 historiens désignés par le FMH.
Lobé, descendant de Harki par sa mère, sera le dessinateur qui traduira ce déroulé en images .
Le FMH, enfin, est un fond de dotations créé par AJIR en 2011 .
16/01/2022
Pour le lancement d’AJIR Drôme, délégation départementale d’AJIR France, nous avons le plaisir de vous inviter à la réunion nationale qui se tiendra à Valence (Drôme) :
samedi 22 janvier 2022
Centre culturel des Rapatriés
5 rue Digeonnet à Valence (26)
De 13h30 à 15h30 : Réservé aux adhérents d’AJIR.
Bilan 2020. Présentation des nouveaux adhérents. Perspectives 2021.
Signature convention entre le FMH et l’auteur de la future BD sur l’histoire des Harkis
De 16h à 18h30 : Ouvert à toutes et tous
Hommage au Général Meyer
Point sur la loi de reconnaissance et réparation pour les Harkis,
Quelles actions communes entre associations ?
Au cours de cette rencontre AJIR rendra hommage au Général François Meyer qui "a servi en Algérie. Il a participé à la guerre d'Algérie comme lieutenant au 23e régiment de spahis en Oranie entre 1958 et 1962. Il dirige successivement deux harkas, d'abord chef de commando du secteur opérationnel de Géryville puis à Bou Alam. À l'issue du conflit, qui se solde par l'indépendance de l'Algérie, 80 000 harkis et leur famille sont massacrés par des Algériens alors que le gouvernement français rechigne à rapatrier ces anciens supplétifs de son armée.
François Meyer parvient toutefois à sauver 350 personnes, d'abord installés dans des camps du Larzac et de Sissonne cherchant ensuite des villages français pour les accueillir, qu'il trouve finalement sur le plateau du Roure (Lozère).
Les règles exigées par la situation sanitaire seront respectées (Pass, masque, gel...)
La salle peut accueillir plus de 200 personnes mais le nombre sera limité à 100.
Merci de confirmer votre participation rapidement
à Colette (acmo.lecanciere@orange.fr) ou ajirfrancecontact@gmail.com
10/01/2022
Ce, mercredi 12 janvier, les Sénatrices et Sénateurs de la commission des affaires sociales examineront les amendements déposés par certains d’entre eux. AJIR a envoyé à toutes et tous un courrier (lire ici) signé par plus de quarante associations et des personnalités adhérentes d’AJIR, telles que le Général Meyer, Grand Croix de la Légion d’Honneur ou Affif Djelti, ex champion du monde de boxe.
Ce courrier explique pourquoi le projet de loi est décevant par rapport au discours du Président de la République du 20 septembre 2021.
Dans un esprit constructif, nous avons aussi transmis 20 propositions d’amendements (lire ici). Nous espérons que la plupart seront adoptés. Même si l’Assemblée nationale a le dernier mot, l’adoption de ces amendements par le Sénat enverrait un message fort.
23/12/2021
C'est une audience et une décision qui sont passées inaperçues. Pourtant le symbole est grand... Le 18 novembre dernier, le jour même où le parlement examinait un projet de loi de reconnaissance et réparation pour les harkis, le tribunal administratif de Nîmes évoquait à la même heure un dossier humainement délicat dont la décision est tombée la semaine dernière.
Une famille avait décidé de déposer des requêtes devant la juridiction gardoise concernant les conditions d'accueil et de vie dans deux camps : celui de Rivesaltes dans les Pyrénées-Orientales et celui de Saint-Maurice l'Ardoise dans le Gard. Une famille et ses deux enfants avaient fui l'Algérie en novembre 1962. Le père de famille, aujourd'hui retraité octogénaire, a été un supplétif de l'armée française. "Un enfant du couple est ensuite né et mort dans ce camp, sans sépulture, jeté en terre et je pèse mes mots au bord d'un champ, sans que l'on connaisse l'endroit précis pour pouvoir se recueillir", indique avec émotion maître Philippe Rey, qui regroupe à son cabinet 45 familles de harkis concernées par des procédures administratives.
"J'ai l'honneur, je dis bien l'honneur de plaider pour ces familles détruites par ce qu'elles ont vécu en arrivant sur le sol de la métropole. C'est le hasard du calendrier mais, aujourd'hui, alors que je plaide devant votre juridiction le parlement évoque cette question des conditions indignes de vie de la communauté harki lorsqu'ils sont arrivés en France, enfermés dans des camps de longues années, sans rien voir de plus comme horizon que les barbelés entourant le camp. Il y avait même une école à l'intérieur pour ne pas qu'ils se mélangent avec les autres enfants du village," souligne maître Rey. "Il est toujours invoqué les mêmes arguments aux harkis, vous avez la reconnaissance de la nation, la reconnaissance militaire, mais contentez-vous d'une poignée de mains et d'un discours au pied du mémorial", dénonce l'avocat nîmois. "L'armée française comme seule pièce versée aux débats remet un document avec un titre "aux harkis, le France reconnaissante". De qui se moque-t-on ? C'est une honte ", complète maître Rey.
Face à lui, le rapporteur public fait valoir la prescription de la procédure. Les familles sorties du camp en janvier 1976 avaient, si l'on suit la logique, quatre ans pour agir en justice. Le retraité concerné avait donc jusqu'en 1980 pour lancer une procédure judiciaire.
Le tribunal administratif a suivi l'argument du rapporteur public et a rejeté la requête. Mais cette procédure n'est pas, comme l'a indiqué le rapporteur public, "un point final" aux demandes effectuées par les harkis et leurs familles. La loi actuellement étudiée au parlement pourrait rapidement voir leurs préjudices enfin reconnus.
Boris De la Cruz
20/12/2021
Depuis quelques années cette histoire longtemps cachée ou déformée est mieux connue, grâce aux livres de Mohand Hamoumou, Aziz Méliani, François Meyer, Brahim Sadouni, Fatima Besnaci-Lancou, Dalila Kerchouche, Boussad Azni, Maurice Faivre, Abder Moumen, Katia Khemache, Alice Zéniter et d’autres, de plus en plus nombreux.
Il faut remercier toutes celles et tous ceux qui, depuis 1962, ont aidé les Harkis : les officiers qui ont désobéi au télégramme de Messmer et ont sauvé des harkis, toutes les associations, leurs adhérents, le site Harkis Dordogne, toutes les personnes touchées par ce drame et qui se sont investies dans le combat pour rendre justice aux Harkis.
Certains l’ont fait durant des dizaines d’années, d’autres quelques mois; chacun à sa façon, toujours avec passion. A toutes et tous merci.
A tous nos concitoyens qui nous soutiennent moralement : merci beaucoup. Mais vous pouvez faire plus.
En adhérant ou en faisant un don à AJIR ou à une autre association que vous connaissez mieux. Peu importe. Toutes les associations se battent pour rendre justice aux anciens Harkis. Toutes les associations ont besoin d’argent. Les déplacements à Paris pour rencontrer les décideurs, les procès, les réunions en Province, la création de site, les projets mémoriels, tout cela coûte cher.
Si vous faites par exemple un don à AJIR ou au Fonds pour la Mémoire des Harkis via ce site avant le 31 décembre, vous recevrez un reçu fiscal et vous aurez une réduction d'impôts de 66% de votre don.
Un don de 30 euros ne vous revient qu’à 10 euros. Un don de 150 euros ne vous revient qu’à 50€...
Alors, faites de votre réduction d’impôt un acte militant pour une noble cause. D’avance merci.
AJIR : Association Justice Information Réparation, pour les Harkis. Contact : ajirfrancecontact@gmail.com Association loi 1901 - tout don à l'association est éligible aux réductions d'impôts