09/03/2021
Dernier en date, un « communiqué », diffusé sur certains sites, de la part de Mme Sabbath Atrous de Carcassonne. Ses propos, illustrent la mauvaise foi et la volonté de dénigrer gratuitement les bénévoles de notre association. En voici quelques extraits :
"l'association S.A.C.H.E. de l'Aude n'a pas été informée de la nationalisation de l'association AJIR. L'association AJIR par sa publicité créé de la confusion dans l'esprit de la communauté harki."
"Laisser penser que AJIR est l'interlocuteur exclusif et direct des membres de la communauté Harki, trompe l'opinion publique, les harkis et les institutions locales ( préfecture, mairies, ect ..)".
" Nommer sans concertation et sans mode démocratique un représentant local , .... , n'a aucune valeur ni aucune LEGITIMITE."
Nous sommes sidérés par ce communiqué de Mme Sabbath Atrous qui visiblement n’a pas peur du ridicule. Car chaque association nationale est bien libre de choisir ses délégués régionaux ou départementaux et de les faire connaître !
Les 4 Vice-Présidents, les 7 responsables régionaux et les dizaines de référents départementaux n’ont jamais prétendu parler au nom de tous les harkis de France et de Navarre mais seulement au nom de leur association nationale AJIR France. Tout comme l'association de Mme Atrous, ou toute autre association, ne peut parler qu’au nom de ses adhérents.
AJIR présente sur son site les membres de son conseil national et ses responsables régionaux. On aimerait la même transparence des autres associations…
En fait le problème de Mme Atrous est qu’elle voudrait continuer à se croire la seule autorisée à parler des Harkis dans son département …et peut être au-delà puisque Mme Atrous nous a dit faire partie d’une structure nationale et internationale (World Congress Harki), fondée par Monsieur François GERARD.
Zora Benguerrah, Responsable d’AJIR Occitanie, militante de longue date pour la cause Harkie et Jeannette DRISS, ancienne adjointe au Maire, une des référentes d’AJIR pour l’Aude, ont demandé un droit de réponse au CNLH qui a diffusé le communiqué de Mme Atrous sur son site. (Voir le texte en rubrique Région).
Une fois encore nous appelons les associations à ne pas sombrer dans des querelles stériles alimentées par de la jalousie ou des défenses déplacées de pré carré. Nous avons tous mieux à faire pour rendre justice aux Harkis.
Le Bureau d'AJIR France
06/03/2021
Le rapport Stora semblait mort et enterré. En France comme en Algérie il a été copieusement et violemment critiqué, par de nombreux journalistes, universitaires et associations. AJIR a dénoncé le silence choquant sur la tragédie des harkis et sa vision partisane. L’intention du commanditaire était louable en théorie : qui peut être contre la volonté d’apaiser et réconcilier par un discours de vérité ? Mais en pratique le choix d’une seule personne et de plus connue pour ses engagements politiques ne pouvait que condamner cette initiative à un échec. On voit mal en effet aujourd’hui comment l’Algérie accepterait une commission franco-algérienne. Ni comment les différentes populations concernées (Pieds noirs, Harkis, appelés, …) feraient confiance à une commission choisie et présidée par Stora.
Pourtant ce rapport tente de survivre sous forme d'un livre. Et grâce à son réseau de journalistes (Benjamin Stora a lui-même animé des émissions à la radio) l'auteur peut défendre son rapport ou faire la promo commerciale de son livre sur les plateaux, sans contradicteur et avec des journalistes acquis à sa cause. Ce qui du reste pose un vrai problème : il est inadmissible que les radios et télévisions n’invitent pas à s’exprimer des personnes ne partageant pas les recommandations de Stora et surtout ses oublis ! AJIR a saisi le CSA et les responsables de chaînes publiques en ce sens et invite les associations ou personnalités qui partagent notre indignation à écrire elles aussi. Dans une démocratie, il faut des débats contradictoires.
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03/03/2021
Le Président de la République donne suite à l'une des recommandations du rapport Stora ! Il a reconnu, le 2 mars 2021 par un communiqué, la torture et l'assassinat de l'avocat nationaliste Ali Boumendjel, en 1957, par l'armée française...
Invité par le média RT France à débattre avec un responsable associatif algérien, installé en France, Mohand Hamoumou a rappelé quelques vérités sans lesquelles l'apaisement et la réconciliation des mémoires ne peuvent se réaliser. Parmi ces vérités l'abandon des Harkis par la France suivi par les massacres de dizaines de milliers d'entre eux et de membres de leurs familles (femmes et enfants compris) ! L'Algérie n'est pas exempte de reproches puisque c'est le FLN, en contravention flagrante des accords d'Evian, qui a assassiné les femmes, les enfants et les hommes qui avaient lutté aux côtés de la France contre un terrorisme aveugle...
Retrouvez ce débat dans la vidéo ci-dessous :
28/02/2021
Rappelons que la suite donné au "fameux rapport Ceaux" fut le décret 2018-1320 du 28 décembre 2018 instituant une mesure de solidarité en faveur des enfants de Harkis ayant vécu au moins 90 jours dans un camp de transit ou un hameau de forestage.
Ce décret, qui a suscité de nombreuses critiques et restreint de manière drastique le nombre de bénéficiaires puisqu'il fallait être quasiment à la rue pour en bénéficier, a été modifié par le décret 2020-513 du 4 mai 2020. Ce nouveau décret, complété par une instruction de l'ONACVG précise le public visé, l'objet de la mesure et les conditions d'attribution...
Pour mémoire le bénéfice de cette aide financière concerne seulement "les enfants de Harkis, de Moghaznis et personnel des diverses formations supplétives de statut civil de droit local ayant servi en Algérie". Les anciens Harkis étant exclus de cette mesure!
L'instruction indique prendre en charge les dépenses dans trois domaines qui sont :
Elle donne également, aux services instructeurs, le mode opératoire du traitement des dossiers avec la longue litanie des pièces justificatives à fournir y compris une déclaration sur l'honneur de la situation bancaire des candidats à cette aide.
Elle indique aussi que le montant de cette aide est au minimum de 500 euros et au maximum de 10 000 euros. Montant déterminé en fonction des ressources et du nombre d'années passé dans les camps et hameaux et des conditions de scolarisation.
Pour une information complète de toutes et tous vous trouverez dans la pièce jointe l'instruction, le dossier à compléter et la liste des pièces à fournir...
21/02/2021
Aussitôt on lui cherche querelle ! Selon Monsieur Badi, alias Ange Leloup, le CNLH aurait prévu de se recueillir le 19 mars à Evian jour de proclamation du cessez-le-feu! C’est sans doute vrai mais AJIR ne lit pas dans les pensées ! Aucune information écrite ne se trouvait sur le site du CNLH ou de Harkis Dordogne alors même que le CNLH a en général une communication efficace.
AJIR a pris cette décision il y a 8 jours lors d’une réunion en visio de son conseil national et on l’a annoncé en toute transparence.
Son bureau est heureux d’apprendre que des associations seront présentes à Evian le 19 mars. Plus il y aura d’actions pour attirer l’attention de l’opinion publique via les médias, plus nous serons contents. Il nous faut tous ensemble, chacun à sa façon, rappeler que le calvaire des Harkis et Pieds Noirs commence à la signature de ces accords qui ne garantissaient pas suffisamment l’application des clauses de sécurité des personnes.
Nous précisons cependant que le 18 mars à Evian, AJIR n’organise ni une manifestation, ni un rassemblement de masse compte tenu du contexte sanitaire. Il s’agit d’un dépôt de gerbe par une délégation restreinte avec des porte-drapeaux à l’emplacement de Hôtel du Parc, devenu résidence privée, où eurent lieu durant 11 jours (du 7 au 18 mars 1962) la négociation finale puis la signature des Accords (les pourparlers ayant commencé dès le 20 mai 1961 et même bien avant secrètement).
Alors ne nous trompons pas de combat ni d’adversaire et arrêtons de chercher querelle sans raison. Que chacun garde son énergie pour agir pour les Harkis dans le sens de notre objectif commun à tous : la reconnaissance officielle de l’abandon dramatique des Harkis en 1962 et de ses conséquences. Nous souhaitons pleine réussite à toutes les actions du 18 et 19 mars de toutes les associations.
AJIR : Association Justice Information Réparation, pour les Harkis. Contact : ajirfrancecontact@gmail.com Association loi 1901 - tout don à l'association est éligible aux réductions d'impôts